Grève du 24 janvier : et maintenant ?
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Des centaines de milliers de personnes ont manifesté ce jour et se sont mises en grève pour exprimer leur ras-le-bol face à la détérioration de leur pouvoir d’achat et pour rappeler l’urgence de mettre en œuvre une politique qui permette aux salariés de vraiment gagner plus.
Si le gros des troupes était constitué des personnels de la Fonction publique, de très nombreux salariés du privé et des secteurs des services publics (Sncf, EDF.. .) participaient aux manifestations.
Cette journée de mobilisation a montré une nouvelle fois que les salariés du public ou du privé étaient bien conscients que la politique menée par le gouvernement creusait les inégalités mais ne faisait pas augmenter la fiche de paie.
Au-delà de la participation à cette journée d’action, les Français approuvent d’ailleurs majoritairement la mobilisation du 24 janvier.
Face à la hausse des prix qui s’accélère, notamment pour l’alimentation et le logement, les salaires, les pensions, les minima sociaux, les retraites ne suivent pas et la seule solution prônée par le chef de l’Etat est son « travailler plus pour gagner plus », des mesures fiscales pour les plus riches et le démantèlement des derniers acquis sociaux.
L’Etat se doit de donner l’exemple en augmentant significativement le SMIC, les minima sociaux, les allocations chômages et les retraites.
Dans la Fonction publique, le gouvernement doit arrêter de jouer la montre et répondre enfin positivement aux revendications des personnels.
La mobilisation doit continuer sur le pouvoir d’achat et nous devons tous ensemble, public et privé nous mobiliser contre les remises en cause de nos conquêtes sociales (retraites, code du travail, statut de la Fonction publique...).
L’Union syndicale Solidaires appelle à construire des mobilisations unitaires et durables de tous les salariés du public et du privé.
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