Le 19 février, nous étions 4000 manifestants à Strasbourg (plus grosse manifestation depuis le début du mouvement, avec présence de lycéens, d'enseignants du second degré, et des personnels de l'IUFM d'Alsace rejoignant pour la première fois le mouvement de lutte actuel), 50 000 en France, et ce n'est qu'un début. Cela ne doit être qu'un début.

La casse programmée du service public d'éducation et de la recherche doit aujourd'hui être prise dans son ensemble.

Il s'agit bel et bien d'un vaste programme très idéologique visant à attaquer l'ensemble des différents secteurs de l'éducation et de la recherche, et à terme, à privatiser l'ensemble de l'éducation, de la recherche, à casser les statuts, à remettre en cause l'indépendance pédagogique des enseignants (du primaire au supérieur), la formation des enseignants, l'égalité de tous les jeunes d'aujourd'hui face à l'offre éducative, les choix ou possibilités d'orientation.

Nous ne pouvons plus aujourd'hui rester chacun(e) de notre côté,pour défendre nos revendications spécifiques.

L'attaque est globale, la riposte doit l'être aussi tout autant.

Du primaire, au supérieur,

des institut de recherche aux instituts de formation (IUFM),...

toutes et tous ensemble pour défendre

un véritable service public de l'éducation et de la recherche.

Communiqué, motions, calendrier de la 4^e AG de la Coordination nationale des universités (20 février 2009 ) :

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article1918

http://www.sudeducalsace.info/IMG/pdf/tract_intersyndical_fac_strasbourg.pdf