Mouvement Etudiant : Le mouvement appartient à ceux et celles qui le construisent !

lundi 26 novembre 2007
par  sudeducationalsace
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Communiqué Sud étudiant - 25 novembre 2007

La coordination nationale étudiante rassemble des mandatés des Assemblées Générales des universités en lutte. Ils portent les décisions collectives actées en assemblée générale. Il ne doit pas s’agir d’une opposition et d’une représentation de forces syndicales. Il est donc plus que surprenant que l’Unef ait appelé « ses » délégué-e-s à quitter la coordination, reconnaissant ainsi qu’elle n’admettait pas le mode d’organisation choisi par les étudiant-e-s en grève. A savoir un système d’assemblée générale décisionnelle par elle-même de leurs revendications et de leur stratégie. Les mandaté-e-s présent-e-s dans ses coordinations sont les porte parole de leurs assemblées générales et non d’eux/elles mêmes ou du syndicat ou de l’organisation politique à laquelle ils/elles peuvent appartenir. La question des délégations litigieuses, c’est-à-dire des fraudes syndicales qui consistent à inventer de toute pièce des délégations pour faire passer en force leur point de vue, se doit donc d’être posée.

Les assemblées générales, c’est-à-dire les étudiant-e-s grévistes, se sont prononcés pour l’abrogation de la LRU et refuse toute négociation avec le gouvernement. Il ne s’agit pas d’une position anti-Unef mais d’un choix.

Par ailleurs, nous estimons que c’est, avant tout, au sein des assemblées générales que ce choix doit être débattu et non uniquement dans les médias. Appartenir au mouvement, c’est poser ses choix dans les assemblées générales et accepter que les positions syndicales que nous pouvons défendre ne font pas accord dans le mouvement. Les organisations syndicales ou politiques qui ne reconnaissent pas le fait que des grévistes ne se retrouvent pas dans les positions qu’elles défendent, s’excluent d’elles mêmes du mouvement.

La fédération sud étudiant rappelle donc que seules les assemblées générales et leur coordination sont légitimes pour s’exprimer au nom du mouvement. Les syndicats ne portent que leur parole. Ils ne sauraient se poser en interlocuteurs privilégiés et uniques auprès du gouvernement et des médias.




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