La liberté d’expression revue et corrigée par le Président de l’UniversitéMarc Bloch (UMB)

mercredi 14 novembre 2007
par  sudeducationalsace
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Témoignage sur la liberté d’expression à l’UMB...ou un exemple de la démocratie future : ferme la et barre toi !

 

 

Communiqué d'Alternative libertaire - Alsace :

 

Le président de l'UMB entend étouffer toute contestation !

 

Aujourd'hui, mercredi 14 novembre, alors que des militants d'AL tenaient une table de presse dans le patio de l'Université Marc Bloch à Strasbourg, Bernard Michon, président de l'univesité, élu après le mouvement anti-CPE qui a du le traumatiser, est intervenu de façon virulente pour faire empêcher toute contestation !

Il a commencé par arracher une affiche apposée par les personnels de l'université affin d'aonnoncer une assemblée générale des personnels pour jeudi 15 novembre. Au cri de "c'est faux, ça, c'est pas vrai ", il a tenté de nous empêcher de replacer cette affiche à son emplacement.

Puis pendant de longues minutes, il a reproché à AL de tenir une table de presse, sans avoir demandé une autorisation, puis, de manière aggressive et insultante, a annoncé qu'il demandait l'intervention des forces de police pour nous faire arrêter.

Refusant de discuter, Bernard Michon s'est contenté de contester notre droit à tenir une table de presse et à diffuser nos documents. Il a fini par demander à son responsable de la logistique, M. Goesel de nous expulsé manu militari et de nous confisquer une affiche pour, dit-il, "prouver notre présence"... que nous n'avions justement aucune envie de cacher !

 

Devant ce comportement aggressif, le déni de l'idée même que les personnels de l'université et les étudiants et étudiantes puisse se mobiliser sur ce lieu, qui est pourtant leur lieu quotidien de travail et d'étude, nous sommes contraint de constater que M. Michon a perdu son sang froid au point de négliger les droits élémentaire d'expression.

 

* S'agit-il de la pression constante du pouvoir politique qui entend étouffer, grâce à l'administration universitaire et aux intervention des forces de police (CRS) et de l'armée (Gardes mobiles), toute possibilité de mouvement social dans un contexte de régression sociale particulièrement grave ?

 

* S'agit-il d'une stratégie de la tension appliquée par M. Michon de façon délibérée pour entrer dans des rapports de force violents avec le mouvement de contestation des étudiant-e-s et personnels, de façon à le discréditer ?


Toujours est-il que ces atteintes aux drois élémentaires d'expression démontrent bien les pratiques qu'entend employer l'administration de l'UMB, aux ordres du pouvoir politique, pour faire passer la réforme Pécresse.

 

Nous appelons tous les étudiants, étudiantes et personnels ATOS et enseignants à ne pas se laisser intimider et à occuper l'espace qui est le leur, à reprendre possession de son lieu de travail et d'étude, que l'on veut leur confisquer au profit d'une élite.

 

Alternative libertaire - Alsace, mercredi 14 novembre 2007.


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