La fatigue, la colère et le refus des E3C par de très nombreux lycéens.nes sont réels. Bien conscients•es des enjeux de la réforme du baccalauréat, ielles sont en lutte depuis plus d’un an sans être entendue tout en subissant intimidations, pressions, menaces et humiliations. Considérer qu’un blocage par des lycées.nes puisse être une « action violente », c’est oublié que, sauf preuve du contraire, on ne leur a laisser aucun moyen de se réunir ni de s’exprimer sur ce qui les concerne au premier chef : leur avenir. Il est même irresponsable de n’user à leur égard que de l’intimidation, de la contrainte et de la violence.

Sud Éducation Alsace dénonce fermement cette répression, qui s’organise avec le soutien des autorités académiques, ainsi que les violences policières à l’encontre des lycéens.nes et des personnels en lutte.

Sud Éducation Alsace revendique l’abrogation des réformes des lycées, du bac et l’annulation des E3C ainsi que l’abandon des poursuites à l’encontre des trois interpelés.

Sud Éducation Alsace appelle tous les personnels à refuser la présence de la police dans ou aux abords des établissements mobilisés contre les E3C et la réforme du bac en se montrant solidaires des lycéen•nes par la grève notamment.