Congés de formation et postes spécifiques : pas de droits pour les un•e•s, passe-droits pour les autres !

Un-e commissaire paritaire SUD éducation, à quoi ça sert ? Episode 5.
jeudi 23 mai 2019
par  sudeducationalsace
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Les commissaires paritaires de Sud Education Alsace ont siégé lors des GT congés de formation, postes spécifiques et priorités médicales au cours du mois de mai.

Dans ce dernier nous avons alerté sur la situation préoccupante de plusieurs collègues que nous défendons et qui subissent une réelle maltraitance au travail, sans que l’administration n’ait donné suite à nos demandes d’entretien.

Pas de droit pour les un•e•s…

Lors du GT congés de formation, un nombre de mois équivalent à l’an dernier a été attribué aux collègues. Rappelons qu’une part est dédiée aux collègues administratifs. Ainsi sur un total de 312 mois, 12 sont consacrés aux administratifs.

Si dans l’ensemble, les règles fixées par les circulaires ont été respectées dans les propositions faites par l’administration, quelques cas particuliers ont été soulevés par les commissaires paritaires des différents syndicats.

C’est le cas d’une collègue jugée « non prioritaire » par son IPR pour l’octroi d’un congé de formation à l’agrégation car ce dernier ne l’estime pas suffisamment capable « d’élever son niveau de connaissances ». Donc le congé de formation, qui est un droit pour tou•te•s, peut -être refusé de façon arbitraire sur la base d’un jugement de valeur par la hiérarchie.

Sud Éducation réaffirme la nécessité de faire du congé de formation un droit réel pour tous sans conditions, afin que la hiérarchie cesse de porter des jugements arbitraires sur les demandes des collègues, et tout en ouvrant des postes afin de permettre à davantage de collègues de bénéficier de ce droit.

… passe-droit pour les autres.

En GT sur les postes spécifiques c’est encore une fois le cas, scandaleux, de l’École européenne qui a fait parler de lui. En effet, il s’agit du seul établissement à ne pas respecter les règles énoncées pour le recrutement sur poste spécifique. Ainsi, un•e collègue n’a jamais été convié•e à un entretien par le chef d’établissement et un•e autre a bénéficié d’un poste profilé malgré une candidature très tardive (deux semaines après la date butoir) et a été classé.e devant d’autres collègues ayant fait la démarche en temps voulu. Le tout avec la bénédiction de l’administration qui cherche à justifier ce véritable passe-droit.

Sud Éducation revendique la fin des postes spécifiques qui donnent trop de pouvoir à la hiérarchie dans le recrutement des enseignants. Les passe-droits concédés à l’École européenne ne sont que le symptôme d’une école à deux vitesses qui ne fera que s’étendre si nous n’y mettons pas un terme !


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