Lors de l’audience, la souplesse de l’utilisation de 18h dans la dotation des établissements a été garantie pour la rentrée 2018. Cette souplesse, dont nous attendons confirmation dans nos établissements, n’est accordée que pour l’année scolaire à venir : ces heures sont vouées à être remplacées à la rentrée 2019 par des postes surnuméraires qui ne permettraient pas une adaptation fine aux besoins des élèves pour chaque niveau et dans chaque matière, et dont la création sera conditionnée à la dotation horaire que recevra l’académie. Au vu de la politique actuelle de suppression de postes dans la fonction publique, nous nous attendons à la perte pure et simple de ces moyens à très court terme.

Nous continuons donc de revendiquer le retour aux moyens de 2010, à savoir une heure supplémentaire par classe, dans chaque établissement.

Il nous a également été affirmé lors de l’audience que, malgré une hausse de 450 élèves dans l’académie, aucun moyen supplémentaire n’a été mis a disposition du rectorat par le ministère.

Les enseignants et les parents d’élèves refusent les économies faites sur le dos de l’éducation et notamment de l’éducation prioritaire. Nous nous battons pour un service public de l’éducation de qualité sur tout le territoire et en particulier dans les quartiers défavorisés.

Jeudi 12 avril, une opération « collège mort », initiée par les parents d’élèves, a été particulièrement suivie à Lezay-Marnésia et Solignac avec plus de 99 % d’élèves absents.

Nous sommes déterminés à poursuivre collectivement notre lutte y compris par des journées de grève, notamment celles du 19 avril et du 22 mai, des AG, des réunions avec les parents.

SUD Education,
SNES-FSU
SN-FO-LC
CGT Educ’action

Le communiqué au format .pdf