Suite aux prises de parole dénonçant le racisme institutionnel et sociétal (en particulier à l’encontre des personnes noires), l’exploitation coloniale du continent africain, la politique des gouvernements européens envers les exilé.es et l’horreur que vivent des personnes mises en esclavage en Libye, des centaines de personnes venues écouter et acclamer les prises de parole ont décidé spontanément de partir en manifestation.

Le cortège, composé en grande partie de lycéen.nes, s’est dans un premier temps dirigé vers la gare où il a été bloqué par une cinquantaine de policiers anti-émeutes assistés des patrouilles sentinelles. Face à ce blocage, le cortège s’est dirigé de l’autre côté de la place de la gare. C’est alors que la situation devint confuse et que la police, jusque-là en retrait, commença à investir la place en nombre : certains
cagoulés, tous surarmés, comme il est devenu la norme sous état d’urgence.

La police procédera pour commencer à deux interpellations, dont l’une en tabassant sauvagement un jeune mineur alors que le cortège se dispersait. Puis la police pourchassera un groupe composé de militant.e.s et de lycéen.e.s jusque dans un bar, procédant à deux autres interpellations : un lycéen et une travailleuse du secteur social membre de SUD Santé Sociaux qui venait de faire prendre en charge un jeune blessé par les pompiers.

L’union syndicale Solidaires Alsace appelle à un RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN

mercredi 18 avril à 8H00 devant le TGI de Strasbourg (Quai Finkmatt)

pour soutenir notre camarade et exiger l’abandon immédiat des poursuites.

Communiqué de Solidaires Alsace au format.pdf

Plus d’informations : https://www.facebook.com/events/362578277584974/