Pour faire passer cette réforme de l’évaluation, le gouvernement précédent avait promis des hausses de salaires... d’un niveau indéterminé... échelonné dans le temps. Bien entendu, une fois le soutien de certains syndicats obtenu, les hausses de salaires ont été... suspendues !
La réforme de l’évaluation et cette nouvelle classe exceptionnelle n’en sont pas pour autant remis en cause.

Cette classe « exceptionnelle », qui suit maintenant la hors-classe,concerne moins de 2% d’entre nous par an : la note de service explique que 10% des enseignant-e-s accéderont à la classe exceptionnelle d’ici 2023. Le commun des mortels ne pourra pas atteindre l’exceptionnel !

Il ne faut pas nager dans le petit bassin, puisque le « premier vivier », prioritaire, ne pêche que les directeurs d’école, de CIO, directeur adjoint chargé de section d’enseignement général et professionnel adapté, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques, directeur départemental ou régional de l’union nationale du sport scolaire ou bien encore les formateurs, les chefs des travaux, les enseignant.es détachés dans le supérieur... et enfin les autres, ayant accomplis au moins 8 ans dans des « conditions d’exercice difficiles » !
Les places non encore attribuées (limitées à 20% au grand maximum des places disponibles) iront simplement à un « second vivier » composé des enseignant.es à la « valeur professionnelle exceptionnelle » parmi ceux qui sont déjà au 6^e échelon de la hors-classe (ou le 4^e pour les agrégés).

Tout le monde n’est pas exceptionnel !!!

Pour plus d’information :

• la note de service concernant les professeurs des écoles
• la note de service concernant les certifiés, PLP, CPE
• la note de service concernant les agrégés
• la note de service concernant les psychologues de l’Éducation nationale