Non aux pressions et aux sanctions contre les lycéennes et lycéens mobilisés !

dimanche 27 mars 2016
par  ludo
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Non aux pressions et aux sanctions contre les lycéennes et lycéens mobilisés !


Sud éducation Alsace dénonce les pressions qui ont été exercées contre les élèves des lycées Siegfried et Schuman de Haguenau, alors qu'elles-ils se préparaient à la mobilisation contre le projet de loi El Khomri qui devait avoir lieu ce jeudi 24 mars à partir de huit heures dans la grande ville Nord-Alsacienne.

Dans un cas, c'est le proviseur qui déambulait ostensiblement sur le parvis du lycée, invitant démonstrativement les élèves à rejoindre leurs cours, allant jusqu'à se rendre auprès d'une syndicaliste alors déjà présente !…

Pire encore, dans l'autre cas, le proviseur alla même jusqu'à impliquer la CPE (qui, nous le rappelons à cette occasion, n'est pas un personnel d'autorité) et les AED (il est bien facile de faire pression auprès de personnels contractuels précaires), pour ordonner aux élèves d'entrer impérativement dans l'enceinte du lycée.


Nous rappelons que les établissements publics de l'éducation nationale sont un lieu de formation de l'opinion de la personne, et non pas un lieu d'assujettissement ou de reproduction d'un mode de de réflexion et de pensée unique !


Où va-t-on, si seuls certains modes de manifestation, d'expression, d'émotion (« pour Charlie », « pour "la" (laquelle d'ailleurs ?) Laïcité », etc.) sont autorisés et cela à l'initiative des autorités, tandis que d'autres, moins commodes pour ces mêmes autorités, sont systématiquement réprouvés et interdits ?

Non, les lycéennes et les lycéens ne sont pas, ne seront jamais « de la chair à patron » ! En 2016, comme toujours par le passé, à de multiples reprises, les jeunes le ressentent et veulent le faire savoir !


Nous rappelons enfin aux élèves concerné-e-s qu'une absence de son établissement, d'une demi-journée ou d'une journée complète, qu'elle soit justifiée ou pas par les parents, que cette justification soit acceptée ou pas par l'établissement, n'entraîne jamais de sanction ; seules les demi-journées d'absences injustifiées se comptant par dizaines ou vingtaines et s'apparentant à un décrochage scolaire sont signalées au rectorat. Si, dans le cas de ces élèves mobilisé-e-s, il devait y avoir des sanctions, celles-ci ne pourraient que s'apparenter à un « délit d'opinion » ! Nous conseillerions alors aux élèves victimes de telles sanctions de se mettre immédiatement en contact avec notre syndicat !


Nous souhaitons finalement exprimer notre entière solidarité envers les lycéennes et lycéens qui, les 17 mars et 24 mars à Haguenau, comme les étudiants à Strasbourg et partout en France, ont souhaité exprimer leur solidarité et leur communauté avec les salariés de ce pays ; à ce titre, elles-ils méritent en retour notre totale solidarité et notre entier soutien.


Le 31 mars, au cours de notre prochaine journée de mobilisation nationale, cette cette solidarité et ce soutien mutuel s'exprimeront une nouvelle fois, et nous serons tou-te-s ensemble dans la rue pour réclamer le retrait du projet de loi El Khomri et l'avénement de nouveaux droits pour le monde du travail !


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